Initial Coin Offering (ICO) désigne une levée de fonds en cryptomonnaie.
Comment cela fonctionne ?
L’entreprise souhaitant faire une ICO émet des « jetons » qu’elle échange contre de la cryptomonnaie lui permettant de lever des fonds rapidement.
En achetant des “jetons” l’internaute prépaye le service ou le bien que va proposer l’entreprise à l’origine de l’ICO. Les “jetons” peuvent être aussi revendus sur des places d’échanges.
Souvent associés à une entrée en bourse numérique, les ICO se rapprochent davantage du crowdfunding, dans la mesure où tout le monde peut participer au financement du projet. De plus, les jetons ne permettent pas l’achat d’actions.
Pour quels projets ?
La première ICO avait pour but d’enrichir le protocole Bitcoin. Le projet Mastercoin à l’origine de cette ICO en 2013 a levé plus de 500 000 dollars. En 2017 plus de 200 ICO ont été menées. Bien que de plus en plus courantes, elles restent encore à risques.
La plupart du temps les ICO sont effectuées pour financer des services décentralisés utilisant la blockchain.
Et en France ?
Un peu plus de 51 startups ont procédé à des ICO depuis 2016.
Depuis le 12 septembre 2018, le vide juridique autour des ICO se comble grâce au projet de loi Pacte. L’article 26 de la loi, définit ce que sont un jeton et une ICO. Elle assure aux porteurs de projet une étude non discriminatoire de leur dossier par les banques. Ces mesures ont été prises dans l’attente d’une réglementation européenne.