Co-construire votre communication digitale.Vous accompagner avec agilité pour promouvoir vos offres et services digitaux.
Voir notre offre28 rue du Chemin Vert 75011 Paris |
|
contact@50a.fr | |
01 40 33 00 65 |
Traduit à tort comme un “remue-méninge” ou encore une “tempête d’idées”, le brainstorming est une technique incontournable en entreprise pour résoudre les problèmes. Elle permet d’apporter des solutions innovantes en exposant un maximum d’idées en peu de temps grâce à une communication de groupe.
Mais comment organiser un brainstorming ? Et surtout, comment rendre cet exercice productif ? Souvent décrié, le brainstorming est-il encore d’actualité de nos jours, malgré les nombreuses alternatives qui semblent s’imposer ? C’est ce que nous allons tenter d’éclaircir ensemble.
Même si le terme ne vous est probablement pas étranger, connaissez-vous réellement le brainstorming ? Origine, définition et place dans l’entreprise, on vous propose d’en apprendre davantage.
À l’origine, le terme brainstorming provient du registre militaire. En effet, “to storm” signifie prendre d’assaut de manière organisée. On est bien loin de la notion chaotique de la tempête. Et c’est justement le but d’un brainstorming, trouver une solution à un problème en s’organisant autour d’une stratégie commune.
Mis au point dans les années 40 par le publicitaire et vice-président de l’agence de publicité américaine BBDO : Alex Osborn, le brainstorming a su s’imposer dans les entreprises du monde entier.
Il existe différentes techniques de brainstorming. Néanmoins, toutes s’articulent autour du même concept :
La réunion de différents collaborateurs afin de chercher une solution à un problème.
L’énonciation de nombreuses idées diverses pour palier au problème.
L’analyse et le tri des différentes solutions dans le but d'en trouver un ou plusieurs viables.
De nos jours, nous avons tous cette vision de la réunion d’entreprise où chacun partage ses idées en les notant sur des post-its ou sur un grand tableau blanc. Bien que très réductrice, ce cliché montre bien à quel point le brainstorming est entré dans l’imaginaire populaire tant il est universel.
Malgré les doutes émis quant à l’efficacité de cette méthode (débats contre-productifs, brouhaha, parole monopolisée par les mêmes individus…), le brainstorming reste majoritairement employé lorsqu’il s’agit de trouver une solution originale à un problème.
Pour réussir un brainstorming, il ne suffit pas de rassembler quelques collaborateurs dans une pièce et de discuter. Pour retirer quelque chose de positif de la séance, il convient de bien la préparer et de suivre quelques recommandations.
Le brainstorming se déroule en trois grandes parties ; la réunion des collaborateurs et l’explication du problème, l’énonciation des idées et enfin leur évaluation. Néanmoins, plusieurs d’étapes supplémentaires sont cruciales pour la réussite du projet.
Le succès d’un brainstorming dépend en grande partie de la préparation des participants et de leur compréhension de la problématique. Ainsi, pensez à transmettre clairement le problème. Il doit être suffisamment simple pour être compris, mais assez détaillé pour en saisir tous les aspects fondamentaux.
Ensuite, assurez-vous que tous les collaborateurs connaissent le fonctionnement d’un brainstorming, les règles qui y sont imposées et la façon de communiquer dans ce genre d’exercice.
Toujours dans la même optique, composez un groupe efficace. À savoir des profils variés de collaborateurs et un nombre de personnes approprié ! On considère généralement qu’un groupe d’une dizaine de personnes est idéal.
Les idées risquent de manquer lors d’un brainstorming à trop peu de participants
Deuxième phase : la séance à proprement parler. Cette première partie de la séance permet de libérer les idées, toutes les idées. Ici, pas de tri, de jugement de valeur ou de solution mise de côté, tout est bon à prendre.
Afin de stimuler la créativité des participants, on peut organiser des exercices ludiques, des jeux de rôles et employer bien d’autres techniques sur lesquelles nous allons revenir.
Qui dit brainstorming dit responsable. Choisissez quelqu’un de neutre, si possible extérieur au problème. Ainsi, il pourra garder un point de vue totalement neutre. Cet animateur doit aussi s’assurer que le rythme ne retombe pas et que tous les participants jouent le jeu.
Au terme de la phase d’énonciation des idées (et pas avant), on peut passer à l’évaluation des solutions. On commence par regrouper les idées trop similaires et écarter les solutions irréalisables. Ici, le débat est de mise. Toujours dans la bienveillance et dans un souci de productivité, on tente d’expliquer pourquoi telle solution nous paraît meilleure qu’une autre. L’idée n’est pas de démonter les suggestions des autres participants, mais d’évaluer objectivement toutes les stratégies qui s’offrent à vous.
Au terme de la séance, une ou plusieurs idées parmi les meilleurs devraient avoir été sélectionnées.
Comme toute réunion en entreprise, un brainstorming n’est pas un exercice qui s’improvise sans y avoir réfléchi un minimum avant. C’est pourquoi de nombreuses techniques ont été mises au point afin de tirer le meilleur parti de cet exercice. En voici quelques-unes.
Vous craignez le brouhaha du brainstorming ? Pourquoi ne pas le réaliser de manière silencieuse ? Idéal pour prendre le temps de réfléchir au calme ou pour les équipes plus introverties. Voici quelques pistes de réflexion pour un brainstorming silencieux :
Demandez à chaque participant d’évoquer une solution à l’écrit, sur une feuille. Ensuite, les feuilles sont échangées entre les collaborateurs afin de développer la solution reçue, toujours par écrit. À la fin, tous les participants doivent avoir travaillé sur chaque idée et on peut passer à une phase de débat à haute voix.
Installez une zone d’échange à la disposition de tous les participants et travaillez plusieurs jours. Chacun peut venir noter une idée, commenter celles des autres ou enrichir une solution. Pour cela, mettez à disposition de quoi noter, des post-it, etc. En travaillant sur plusieurs jours, les idées ont le temps de mûrir et d’être développées dans plusieurs directions.
L’autre avantage de ces techniques est qu’elles sont réalisables en ligne, sur un cloud ou un document partagé.
Si votre groupe aime prendre la parole et présente des collaborateurs extravertis, le brainstorming sous forme de jeu de rôle est idéal. Cela permet d’aborder le problème sous un angle original, ludique et novateur. Pour cela, plusieurs solutions s’offrent à vous :
Demandez à chaque participant de jouer le rôle d’une personnalité. Einstein, Bill Gates ou encore Elon Musk. En incarnant quelqu’un d’autre, les participants aborderont le problème sous un autre angle et auront moins peur de présenter leurs idées.
Attribuez à chaque participant un angle d’analyse spécifique. Par exemple, demandez à l’un d’eux de ne penser qu’aux conséquences d’une idée. Ainsi, chaque collaborateur peut se concentrer à fond sur une partie du problème et l’analyser plus en profondeur.
Bien sûr, vous pouvez imaginer toutes sortes de déclinaisons de ces exercices ou même les combiner.
Vous connaissez sûrement le concept de SWOT (Strenghts, Weaknesses, Opportunities, Threaths). Sachez que cette méthode peut s’appliquer au brainstorming. Pour chaque idée énoncée, répertoriez :
Les forces : quels sont les atouts spécifiques à cette méthode par rapport aux autres ?
Les faiblesses : quels points négatifs pourraient donner des difficultés à la réalisation de cette idée ?
Les opportunités : quels autres avantages peuvent découler de la réalisation de cette solution ?
Les menaces : quels éléments extérieurs à cette solution pourraient la mettre en péril ?
Bien sûr, il existe une foule d’autres techniques plus ou moins originales à mettre en place. La méthode SCAMPER permet une analyse approfondie d’une idée. La matrice How Now Wow offre un classement rapide et efficace des idées. N’hésitez pas à vous renseigner pour trouver des techniques qui correspondent à votre façon de travailler ainsi qu’à vos collaborateurs.
Malgré les idées reçues, accumuler des post-it est loin d’être une méthode miracle
Aucun outil n’est parfait ; le brainstorming ne fait pas exception à la règle. Souvent décrié, cette méthodologie possède effectivement plusieurs failles.
Depuis la formalisation du brainstorming par son créateur, Alex Osborn, en 1948, la méthodologie a plusieurs fois été critiquée. Brouhaha pendant les sessions, écoute mutuelle absente, pertes de temps en explications… Nombreux sont les professionnels qui considèrent l’outil comme une perte de temps. Alors le brainstorming est-il une méthode idéalisée ou un véritable gain de temps ? Une chose est sûre, certains pièges sont à éviter pour ne pas transformer sa session de brainstorming en véritable tempête.
Voyons les écueils les plus fréquents en session de brainstorming.
Si vos collaborateurs ne sont pas bien préparés pour la séance et n’ont pas bien compris le problème, trouver des solutions concrètes s’avèrera d’autant plus difficile. Assurez-vous que la session soit bien préparée.
Il est essentiel de bien définir ce qui peut être fait ou dit et ce qui est prohibé à chaque étape de la séance. Si vous ne fixez pas de règles, chacun ira de son discours sans avancer dans une direction commune.
Prenez garde aux collaborateurs qui ont tendance à monopoliser la conversation, mais aussi aux plus introvertis, qui risquent ne pas oser exposer leurs idées. Assurez-vous que tout le monde se montre bienveillant et ne cherche pas à démonter systématiquement les idées des autres au profit des siennes.
Les critiques sont les bienvenues en brainstorming. Néanmoins, elles doivent se faire au bon moment (pas à l’énonciation des idées), de façon bienveillante et apporter quelque chose au débat.
Nous le disions plus tôt, un brainstorming doit être cadré pour ne pas tourner au chaos. Cependant, l’inverse est aussi vrai ! Une ambiance trop stricte n’incitera pas vos collaborateurs à déployer leur créativité et peut-être n’oseront-ils pas exposer leurs idées.
Vous l’aurez compris, le principe clé du brainstorming est d’évoquer des idées, pour ensuite en débattre et sélectionner les meilleures. La spécificité de cet exercice se trouve au niveau de la quantité ; le brainstorming implique un grand nombre de solutions proposées. Ainsi, pourquoi ne pas penser les choses autrement ? L’alternative que nous vous proposons ici s’articule autour du concept de la critique constructive. Au lieu de multiplier les suggestions, chaque participant défend une solution pensée à l’avance. Voici comment vous pourriez vous y prendre :
Prévenez les participants suffisamment à l’avance en leur explosant clairement le problème.
Demandez-leur de réfléchir à une solution concrète, à ses forces, à ses faiblesses, à la manière de la présenter aux autres participants.
Pendant la réunion, chaque collaborateur présente son idée dans un temps limité avant d’en débattre avec tous les participants.
Comme pour un brainstorming, cet exercice requiert un modérateur qui assurera la bonne ambiance et le bon déroulement de la séance.
La méthode de la présentation permet de présenter une idée réellement aboutie
On peut penser à tort que brainstorming signifie “remue-méninge”. Cependant, le “storm” ici employé vient du vocabulaire militaire et désigne une prise d’assaut organisée. Un brainstorming serait donc littéralement un “assaut de cerveaux”.
Le principe clé du brainstorming consiste à énumérer un grand nombre d’idées pour trouver une solution originale à un problème. Les idées sont ensuite triées, classées et sélectionnées afin de retenir la ou les meilleures.
On peut réaliser un brainstorming soit en visioconférence, soit en utilisant des documents partagés comme un Google Doc. L’avantage de cette dernière solution est qu’elle permet de travailler sur plusieurs jours et d’éviter le brouhaha fréquent en brainstorming.
Le brainstorming est outil très prisé dans des domaines tels que le co-design. En effet, les brainstormings et autres outils de design thinking sont de bonnes méthodes pour parvenir à trouver une solution à un problème. En se mettant à la place de l’utilisateur ou du client, on parvient à mieux saisir ses besoins à ainsi à les satisfaire pleinement.
Chez 50A, nous avons mis au point nos propres méthodes de co-design. Formaliser vos challenges, imaginer l’expérience utilisateur, construire un dispositif digital efficace et en piloter le développement, c’est notre métier. Vous souhaitez faire appel à nous pour un projet ? Pour former vos collaborateurs aux méthodes de co-design ? N’hésitez pas à nous contacter.
Co-construire votre communication digitale.Vous accompagner avec agilité pour promouvoir vos offres et services digitaux.
Voir notre offreCo-construire votre stratégie social media.Vous accompagner avec agilité pour engager vos communautés professionnelles.
Voir notre offreCo-construire votre stratégie de marketing digital.Vous accompagner avec agilité pour générer des leads.
Voir notre offreCo-construire votre transformation digitale.Vous accompagner pour faire monter en compétences vos équipes.
Voir notre offre28 rue du Chemin Vert 75011 Paris |
|
contact@50a.fr | |
01 40 33 00 65 |