Le bioconservatisme est un mouvement politique et philosophique émergeant au début de vingt-et-unième siècle. il s’agit d’un mélange entre “biologique” et “conservatisme”. Être bioconservateur revient à s’opposer aux améliorations des attraits de l’être humain. C’est être un fervent opposant au mouvement transhumaniste.
Qu’est-ce que c’est qu’être bioconservateur ?
Ce terme est plus souvent utilisé aux Etats-Unis. En France, le débat se fait plus discret. Malgré ça, ce mouvement ne manque pas de partisans. En effet, les bioconservateurs sont soutenus par de grandes figures. Tel que Léon Kass, médecin, physicien et éducateur américain. Ou encore Francis Fukuyama, chercheur en sciences politiques américain. Selon eux, la médecine ne doit avoir pour vocation qu’une vision thérapeutique. Ce qu’on nomme la médecine de confort n’a pas lieu d’être. Son but étant de prolonger et d’améliorer la vie de l’être humain à des fins purement jouissifs. Ce n’est pas soigner des maladies incurables, mais bien de combattre les migraines ou encore la chute des cheveux. Ce ne sont que des envies ou pour certains besoins, secondaires.
Les opposants aux bioconservateurs
Les transhumanistes veulent améliorer les attraits humains. L’être humain à encore une forte marge de progression. Selon eux, l’être humain n’est pas complètement aboutit. Et ne pas chercher à l’optimiser est un gâchis. Nous avons la possibilité de l’améliorer, il faut donc le faire. Certains partisans vont même au-delà de ses idées. Ils veulent créer une nouvelle évolution de l’homme, ils veulent surpasser l’homo sapiens.
L’évolution de la médecine
Aujourd’hui, la médecine a beaucoup évolué. Elle est de plus en plus technique pour palier à une plus grande diversité de problème. On ne trouve plus seulement des remèdes aux maladies graves. On utilise désormais la médecine à des fins bien plus superficielles. Mais attention, on ne remet en aucun cas en cause, toutes les recherches pour des vaccins ou médicaments. Le débat entre les bioconservateurs et les transhumanistes fait seulement référence à cette autre médecine.
Les problèmes sociétaux sont bien différents en comparaison des siècles précédents. Nous ne connaissons plus de grande vague de décès comme avant. Malgré la pandémie actuelle due au Coronavirus de ce début d’année 2020. Nous avons déjà beaucoup de solutions et techniques pour palier ou du moins réduire fortement la propagation. La médecine change, les conditions de vie ne sont plus les mêmes. Elle doit s’adapter à cette propagation de la technologie dans son domaine. Et ce n’est pas la seule, c’est aussi à l’individu de s’adapter aux changements pour ne pas être submergé.
Un débat sans fin ?
Que ce soient les partisans bioconservateurs ou les partisans transhumanistes, chacun à des arguments qu’ils ne faut pas négliger. Ce débat est encore trop récent pour trouver une solution, un compromis. Beaucoup de personne ne sont même pas conscience de cette confrontation d’idéologies. Ce n’est pas pourtant qu’il faut le laisser de côté. La problématique sur cette amélioration de la condition humaine tend vers un autre débat. En effet, avant de pouvoir y répondre, il faut se demander qu’est-ce que l’homme finalement ? Mais surtout quel type d’être humain voulons-nous créer ? Cette création sera très difficile et très longue. Le but n’est donc pas de stopper toute avancée, mais bien, que la contrôler. C’est d’ailleurs le rôle de l’éthique.